Nos merveilleux minus sont de véritables usine à cacas. Jusqu’à leur 2-3 ans en moyenne, ils remplissent des milliers de couches de cacas arc-en-ciel (encore mieux que nian cat), les remplissant inéluctablement et répandant une odeur nauséabonde dans nos charmants intérieurs.
À moins de tenter le sans couche, ou Hygiène infantile naturelle (HNI pour les intimes), on est un peu obligé d’y passer. Je dois vous avouer que regarder chaque seconde mon bébé, pour savoir s’il a envie de pipi ou caca et réussir à le mettre à temps sur un pot ou sur l’évier, m’enchantait assez moyennement.
Avec minus première, c’était pampers au début, je ne m’étais pas vraiment posée la question, je connaissais le principe du lavable, mais j’étais plutôt du genre: NAN MAIS T’ES OUF OU QUOI, laver du CACA? YEURK. Ca doit être un boulot monstre en plus. Je suis trop flemmarde, tant pis pour la planète et mon porte monnaie.
Et puis vers ses 3-4 mois, je regardais quand même un peu de loin. Il fallait descendre cette poubelle de couches tous les jours, penser à aller les acheter ces couches et prévoir le budget pour, parce que pampers c’est pas le plus économique.
En furetant sur internet et mon ami amazon, je suis tombée sur cette couche:
Pop in bambou (close parent)
Alors je me suis dit, pourquoi pas. Une couche, pour voir, pour ne pas mourir bête, les ptits hiboux sont sympas en plus. N’y connaissant rien, allez go.
C’est partie de là. Je me suis un peu renseignée sur comment on les entretenait, comment on fait pour que se soit pas trop dégueu à changer. Enfin ce genre de trucs quoi.
Et c’était partie. J’en ai acheté d’autres de la marque, plus au fur et à mesure des mois, d’autres, d’autres marques. En continuant de lire des trucs à droite à gauche. Parce qu’il en existe un sacré paquet de couches lavables, de types et de de compositions différentes. De la toute en un taille unique en microfibre, en passant par les langes pré pliés en coton bio ou il faut ajouter une surcouche en laine ou en PUL, on peut vite s’y perdre. MAIS DON’T PANIC, il y a plein de documents pratiques sur internet et bien foutus qui expliquent tout ca. Je vous mettrais quelques liens à la fin. 😉
Mais finalement, je suis passée aux lavables en douceur, sans en avoir plein les doigts et sans être submergée de lessive. Faut un peu s’organiser au début, faut les assembler et les mettre dans la machine à laver quand elles sont sales, mais ce n’est quand même pas de l’esclavage. Pas pire que les milliers de body à plier à côté.
Le truc si vous avez envie de vous lancer, c’est de ne pas investir dans un kit composé d’une vingtaine de couches identiques sans les avoir essayer sur bébé. C’est un coup à tout lâcher rapidos. Parce que toutes les couches lavables ne conviennent pas à tous les bébés et à leurs parents. Le mieux c’est de pouvoir s’en faire prêter quelques unes pour voir ce que l’on préfère et ce qui va le mieux à bébé. Sinon, ca se loue aussi, pareil, ca permet de faire son choix. Parce que c’est quand même un investissement. Ca vous coutera moins cher sur le long terme, mais faut avoir un bon stock, donc ca a un cout sur le moment, autant ne pas se tromper.
On a ressortie les couches lavables taille unique pour minus deuxième il y a quelques jours maintenant (une ou deux semaines en fait). J’ai tenté les langes à nouer quand elle était tout minus, mais ca n’a pas été très concluant. J’suis vraiment une grosse flemme. :p Mais les Best bottom diapiers et les pop in de close sont de sorties. Même si les Best bottom restent celles que je préfère. \o/ J’en ai d’autres, d’autres marques, mais qui taillent un peu plus grand et bébé fait 5kg200 à la dernière pesée. L’inconvénient des tailles uniques c’est que ca ne convient souvent pas très bien à un nouveau né. Mais l’avantage c’est que c’est plus économique et celles que j’avais pour minus première, sont toutes en état pour servir à minus deuxième.
Enfin trêve de blabla. Ici on utilise les couches lavables mais aussi des jetables, on fait un mixte. Quand je prends vraiment du retard dans mes machines, je passe en jetable. Quand on sort, idem, ca me saoule de penser à prendre un sac étanche pour y mettre les couches sales et je les oublie toujours dans le sac à langer de toute façon (déjà testé, merveilleuse surprise que de tomber dessus une semaine après).
Certains vous diront que ca fait un gros cul à bébé. Et ils auront en partie raison. Ca n’a jamais gêné ma fille, elle a marché juste avant ses 12 mois, on adaptait juste le body en prenant la taille supérieur. Mais si ca vous gêne, des couches lavables ptits culs, ca existe aussi! 😉
Shorty lulu nature taille s
Donc voilà, même papa Bat les utilise, pourtant il était plus que réticent au début, donc tout est possible. :p
Pas d’odeur immonde, pas beaucoup plus de mains dans le caca qu’avec des jetables, compatible avec la flemmingite aiguë, la radinerie légère ou plus avancée, la bobo attitude, l’envie de savoir que les fesses de bébé sont loin de produits louches. Tout ca, pour une ou deux machines de plus par semaine et un petit investissement de départ, vous avez tout bon et de jolis ptits culs en prime!
Je vous ferais surement un article sur les Best bottom et sur les couches qu’on utilise la nuit, les dodo bambou de lulu nature, parce que ce sont celles que je préfère.
Ce guide proposé par la boutique de couche lavable apinapi est pas mal fait: http://www.apinapi.fr/upload/apinapi_guide.pdf
Les boutiques en ligne:
http://www.apinapi.fr/
http://www.lilinappy.fr/
http://www.maman-naturelle.com/
www.brindilles.fr/
http://www.bebe-au-naturel.com
http://www.timtam-nature.com/
Il y en a surement beaucoup d’autres, mais j’ai commandé sur toutes celles ci sans aucun problème. Il existe aussi des ventes privées de temps en temps. Et le marché de l’occasion vaut parfois le coup, et parfois non. :p
Si vous avez des questions n’hésitez pas!
Et si vous êtes un peu téméraire et curieux, jetez un oeil ici: Le caca
Hanh